VERGER                                             Jean Marie                          12 juin 1757     20 juin 1831
 

            Né 12 juin 1757 à Saint Pé (Hautes-Pyrénées). Le 1er avril 1778 engagé volontaire au 55^e Régiment de Condé-Infanterie à Port Louis (56). En 1778-1779 servit sur mer et au siège de Gilbraltar. Le 1^er avril 1786 congédié pour ancienneté. Le 1^er mars 1787 reprit du service comme soldat au 82^e Régiment de Saintonge-Infanterie. Le 11 juillet 1789 passe à la Garde nationale, créée le 13 juillet par La Fayette. Le 1^er septembre 1789 Fusilier dans la Garde nationale soldée de Paris.
 En 1792 passe à l'Armée du Nord. Le 9 février 1793 servit comme capitaine au 1^er bataillon  de chasseurs des montagnes à l'Armée des Pyrénées Orientales. En 1794 campagne d'Espagne, le 26 juillet 1794 servit à la prise du col de Maya, le 16 octobre 1794, servit à la prise de Tolosa, puis à Lecumberry. En septembre 1795 passa à l'Armée des Côtes de l'Ouest en Vendée. En 1795 et 1796 y servit  comme capitaine de carabiniers, le 23 mars 1796 blesse et capture de Charrette, le chef chouan vendéen. Le 5 août 1796 nommé chef de bataillon 24^e demi-brigade d'Infanterie légère, le 7 décembre passe avec les Chasseurs des montagnes de Bretagne, le 27 janvier 1797 passa à la demi-brigade de ligne à l'Armée d'Italie. En 1797 campagne  d'Italie. Février 1798 Rome. Décembre 1798 Naples, le 15 décembre 1798, se signala à l'affaire de Storia, le 5 mai 1799 nommé Chef de Brigade à titre provisoire, le 12 juin 1799, blessé d'un coup de feu à l'épaule à la prise de Modène. Le 26 août 1799 blessé d'un coup de feu à la hanche droite à Chiavari, le 6 novembre 1799, se signala au combat de Novi, le 5 mai 1800, confirmé dans son grade de Chef de brigade, le 5 septembre 1800.  Employé dans les Alpes de Savoie. En 1800 et 1801 employé à l'armée de réserve, puis celle des Grisons en Suisse. En 1801 retour en France, puis en garnison à Verdun, le 11 février 1803 promu Chevalier de la Légion d'honneur.

            Le 22 septembre 1803, colonel du 12^e Régiment d'Infanterie de ligne. De 1803 à 1805 employé à la 3^e division (Gudin) au camp de Bruges. Le 17 janvier 1805, promu Officier de la Légion d'honneur. Le 30 août 1805 colonel du 12^e de ligne à 3^e division (Gudin) du 3^e Corps de la Grande Armée. Le 9 décembre 1805 campagne d'Allemagne et d'Autriche. En octobre 1806 campagne de Prusse. Le 14 octobre 1806 Grièvement blessé de 3 coups de feu qui lui  traversèrent le cou et les deux épaules à Awerstaedt, lors de la bataille d'Iéna. Le 23 octobre 1806 nommé général de brigade sous les ordres du gouverneur général à Berlin. En avril 1807 servit sous les ordres de Mortier. Le 7 avril 1807 Chargé à Zehdenick de couvrir Berlin contre les Suédois. Le 2 juin 1807, campagne de Pologne. Le13 juillet 1807, retour en France pour cause de blessures, mise en disponibilité. Le 30 septembre 1807, affecté à l'Armée d'Italie. Le 17 mars 1808 obtint une dotation de 4 000 francs de rente annuelle sur les biens réservés en Westphalie. Le 21 septembre 1808 il est nommé baron d'Empire (lettres patentes). Le septembre 1808 affecté au 7^e corps de l'Armée d'Espagne. En décembre 1808 affecté à la Division Souhan au 7ème Corps de l'Armée d'Espagne en Catalogne. Le 23 avril 1809, blessé aux jambes à l'affaire de Vich en Catalogne. Le 17 mai 1809 en congé pour cause de blessures. Le 1er juin 1809 commandant la 2ème brigade de la 2ème division (Despeaux) au Corps de réserve sous Junot en Allemagne. Le13 septembre 1809 Saint Pé, mort de l'un de ses fils, (mort d'un 2^e enfant, la servante disparaît, l'autopsie confirme qu'ils ont été empoisonnés). Le 19 septembre 1809, affecté au 3^e Corps de l'Armée d'Espagne sous Suchet. Fin décembre 1809, servit dans les Pyrénées contre les guérillas. Entre 1810 et 1811 servit en Aragon et Catalogne sous Suchet. En avril jusqu’en mai 1810 servit au siège de Lérida. Le 17 juillet 1810. Vainqueur des Espagnols à Daroca. Le 18 août 1810 promu commandeur de la Légion d'honneur. Le 28 août 1810, entra à Teruel. Le 18 avril 1811 employé à l'état-major de Berthier.
Le 29 novembre 1911, admis à la retraite. Le 10 avril 1813, remis en activité et affecté à la Grande Armée à Mayence. En juillet 1813 commandant à la place de Brayer la 2^e brigade de  la 9^e division (Delmas) du 3^e Corps sous Ney. Le 5 octobre 1813 servit à la 2^e brigade de la 11^e division (Ricard) du 3^e Corps  sous Souham à l'armée d'Allemagne. Le 5 novembre 1813, passé au 4^e Corps. Le 20 janvier 1814 commandant la 15^e brigade des Gardes nationaux mobilisés à Soissons. En avril 1814 Mis en activité à demi-solde. Le 24 décembre 1814 mis en non-activité à la première Restauration, admis à la retraite. Le 17 janvier 1815 promu Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint Louis. Le 28 juin 1815 Remis en activité et affecté à la défense de Paris. Le 1^er octobre 1815 replacé dans sa position de retraite. Le 9 septembre 1822, a un frère, réformé suite au blessures. Il déclare avoir 17 enfants dont 7 encore vivants. Le 15 mai 1825 Le Baron VERGEZ, Maréchal de Camp, renouvelle sa demande de nomination au grade de lieutenant général qui lui sera accordée. Il a 7 enfants dont deux élevés aux frais du gouvernement. Le 23 mai 1825, nommé Lieutenant général honoraire. Le 20 juin 1831, décède à Paris.

            Jean-Marie VERGEZ fils de Pierre, fabricant de mouchoirs et de Marie LIAS x 18 juin 1748 à Saint Pé. De Simone ROQUES, il a une fille Jeanne ROQUES  (dite VERGEZ) o 17 mars 1794 à Tarbes. Il épouse Simone le 10 février 1795  à Saint Pé, pour en divorcer le 25 nivôse An X. Il épouse en secondes  noces Thomasse Marie-Thérèse SERVAN le 7 février 1803 à Verdun (55), dont  il eut un garçon né en 1808 et six filles nées en 1811, 1813, 1816, 1818,
1821, 1822.

Infos : Yvan  Normandy & Yvon Godefroid

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